le Guangxi 2 : les rizières en terrasses (Longji)
deuxième partie du voyage dans le Guangxi : les rizières en terrasses de Longji.
Arthur nous a rejoint pour ce voyage...
Superbes rizières en terrasses, qui s' étirent et serpentent le long des montagnes de cette région : paysages majestueux, à couper le souffle; deuxième fois que nous y allons, à chaque fois emmerveillés...Cette fois-ci, le riz a été planté , il passe par tous les verts. Incroyable et à perte de vue.
Tout d abord, départ de la ville de Yangshuo .
Première étape : trouver la gare (elle a changé de place depuis notre dernier voyage) petit déplacement en "motuoche" et nous voici arrivés à la salle d'attente de la nouvelle gare.
Voyage de quelques heures sur des routes bien abimées par la pluie de cette nuit.
A notre arrivée à Longji, plus de route (glissement de terrain durant la nuit). Nous continuons donc notre chemin à pied, au milieu des rizières et dans la boue : il y avait "embouteillages" dans les rizières !!
Enfin arrivés à Ping'an, petit village de montagne, entouré de rizières en terrasses ; village authentique, même si le tourisme se développe à vitesse grand V, en Chine (de plus en plus de chinois découvrent les voyages)
Nous sommes chez les Yao (turbans en feutre colorés) et les Zhuang (habillés de noir, aux manches brodées et cheveux très longs)
Tout se transporte, dans ces villages de montagnes : à dos d'âne, de mulet ou à dos d'hommes!!!
Pas encore de routes pour monter au sommet des villages.
les Zhuangs (porteuses de bagages) et de chargements divers, ferrailles pour les fondations des maisons...des centaines et des centaines de marches que ces gens montent et descendent toute la journée...d'une vallée à une autre, d'un village à l'autre.
Lorsque ces villages sont accessibles, de drôles d 'engins grimpent, tant bien que mal, les petites routes....
Ils servent de camions, de transports en commun....
ce qui surprend le plus, ce sont toutes ces traditions (costumes, habitudes, vie "à l'ancienne) et le progrès qui les a rattrapé : chacun a, en effet, son portable dernier cri; du plus jeune au plus vieux. Perdu au milieu des rizières, un téléphone sonne, et sort d'une poche d' une Yao, ou d'une zhuang de 70 ans, en habit traditionnel. Surprennant....
Pas de folklore, tout est authentique : ils vivent au XXIème siècle, avec le progrès, tout en ayant su garder leurs traditions.
Les constructions sont toujours bâties à l'ancienne...
Jusqu'à quand vont-ils garder ce mode de vie??
certaines rizières sont abandonnées : les propriétaires sont partis à la ville (nous dit une Yao)
les jeunes commencent à s'habiller "à la mode de la ville".....
Lors de notre randonnée, des paysages fantastiques s'offrent à nos yeux.
Nous croisons des gens d'une extrême gentillesse ; ils ont toujours le sourire.
cette Yao sera notre guide pour traverser les rizières
Tombes au milieu des rizières, les ancêtres sont vénérés tous les ans;
à l'occasion, elles sont décorées, repas au pied de la tombe, en famille, et des pétards sont allumés (pour faire fuir les mauvais esprits)
Deux amis : Sophie et Didier étaient de la partie, lors de notre précédent voyage : ce sont eux qui nous ont fait découvrir cette belle région.
le village de Zhonglu où nous déjeunerons : nous sommes invités par notre petite guide
on se lave les mains à la rivière, avant le repas
les maisons sont de grandes maisons en bois, pourvues d'une grande cuisine avec un feu au milieu de la pièce,
une ou deux grandes chambres, situées, en général à l'étage;
au rez de chaussée, l étable.
tout le monde s'y met, même le chat, est de la partie
deux membres de cette famille, nous font l'honneur de nous "dérouler" leur chevelure gratuitement!!! Privilège...
Leurs cheveux sont le symbole de la beauté. Les femmes Yao ne se coupent que deux fois les cheveux au cours de leur vie.
Une première fois à l'âge de 18 ans et une seconde fois à 38 ans.
Les cheveux sont traditionnellement remontés sur le haut du crâne et enroulés dans un chignon. Lorsqu'elles se coiffent, certaines femmes Yao ajoutent à leur chevelure des mèches de cheveux qu'elles ont reçu en héritage de leur mère ou leur grand-mère.
Plus les cheveux sont brillants et longs, plus la femme est considérée comme une véritable beauté. Pour avoir autant de brillance, elles se font des masques à l'aide d'amidon de riz.
Notre guide nous a raccompagnée un petit bout de chemin au retour...
Pont du vent et de la pluie, à la sortie du village de Ping'an
Derniers clichés, avant le départ
Retour au village où nous faisons un massage des pieds... c'est la tradition. Très spécial.
Evidemment, notre passage n'est pas inaperçu : nos pieds semblent intriguer cette Yao, qui est bien restée, dix minutes à nous observer....
Retour à Guilin dans un bus bondé... comme très souvent en Chine
des petits sièges en plastiques sont proposés pour que les gens s'assoient dans l'allée....
et s'il y a trop de monde... tout le monde debout!!! Et ça, pendant des kilomètres....
Magnifique voyage, dont Arthur, se souviendra sûrement pendant longtemps